[movimenti.bicocca] Fwd: Consommation critique - appel à com…

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Szerző: Tommaso Vitale
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Címzett: ML movimenti Bicocca
Tárgy: [movimenti.bicocca] Fwd: Consommation critique - appel à communication


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> From: sociologie économique <sociologieeconomique@???>
> Subject: Consommation critique - appel à communication
> Date: 18 novembre 2011 17:39:10 GMT+01:00
> To: sociologie économique <sociologieeconomique@???>
> Bcc: tommaso.vitale@???
>
> Chers collègues,
> Veuillez trouver l’appel à communication pour le colloque « La consommation critique : Mouvements sociaux, pratiques, économie solidaires et marchés ». Le Réseau Thématique 12 de l’AFS, « Sociologie économique » est partenaire de l’organisation de ce colloque.
> Toutes nos excuses par avance si vous recevez ce mail plusieurs fois
> Pour le bureau du RT12,
> Marie Trespeuch
> ----
>
>
> La consommation critique : Mouvements sociaux, pratiques, économie solidaire et marchés.
> Maison des Sciences de l’Homme, Paris
> 29 et 30 mars 2012
>
>
>
> Instances organisatrices:
> RT 21 « Mouvements sociaux », RT 11 « Sociologie de la consommation et des usages » et RT 12 « Sociologie économique », Association Française de Sociologie
> CR 27 « Sociologie économique » de l’AISLF
> Université populaire et citoyenne de Paris – CNAM
> Centre d'Analyse et d'Intervention Sociologiques (CADIS-EHESS/CNRS)
> Centre de Recherches Interdisciplinaires « Démocratie, Institutions, Subjectivités », Université Catholique de Louvain (CriDIS, IACCHOS, UCL)
> Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Economique (Axe « Solidarités – Territoires – Innovation » - LISE, CNAM, Paris)
> Institut Veblen pour les Réformes Economiques
> Institut CDC pour la Recherche - Caisse des Dépôts
>
> Appel à communications
>
> Ce colloque a pour ambition de dresser un état des lieux des perspectives autour de la notion de la « consommation critique », objet commun au champ de la sociologie des mouvements sociaux et à celui de la consommation et des usages. Il vise à en explorer les complémentarités et à densifier les circulations et les questionnements réciproques sans pour autant cacher les divergences et les tensions entre les différentes approches.
> La sociologie des mouvements sociaux pointe les enjeux soulevés par des mouvements récents dans les domaines de la consommation. Face aux enjeux globaux et à une crise aux multiples dimensions, des expériences de consommation critique offrent aux citoyens des opportunités pour devenir acteurs de leur vie et de leur monde à partir de leur espace local et de leur vie quotidienne. La sociologie des mouvements sociaux s'est également attachée à mieux comprendre les grammaires de l'action ancrée dans des logiques d'expériences, d'expérimentation et de construction de soi, à partir de formes d'engagement qui font émerger des collectifs tout en valorisant l'autonomie des individus. Les recherches empiriques conduisent à souligner la portée de ces transformations mais aussi les limites des actions individuelles en tant que consommateur et à repenser l'articulation entre l'individu et le collectif.
> La sociologie de la consommation apporte des éclairages stimulants à ces débats, en analysant l’histoire et les formes contemporaines des critiques adossées aux pratiques de consommation. Ainsi, les critiques “sociale” et “artistiques” des années 60 ont en partie laissé la place à une consommation critique visant à préserver un “bien commun écologique”, et/ou la santé. Celle-ci a fait l’objet de nombreux travaux portant sur la mise en œuvre de systèmes d’échange et de production alternatifs à la production extensive, comme les AMAPS, ou encore de travaux sur les modes d’action des consommateurs sur les marchés conventionnels, tels le « boycott » et le « buycott ». En parallèle se sont développées des analyses sur les pratiques de citoyens qui remettent plus directement en cause l’idéal de croissance économique en opérant une rupture avec l’idée même de consommation (mouvements décroissant). Une analyse des liens entre consommation et politiques publiques montre en particulier que l’action publique tente depuis longtemps de s’appuyer sur des marchés régulés pour réduire les externalités négatives. Dans le prolongement ou en marge de ces évolutions, un constat nouveau s’impose : de plus en plus, les acteurs du monde économique inscrivent les enjeux politiques dans le marché lui-même. L’exigence de traçabilité des produits vise à inscrire des exigences citoyennes dans la matérialité des choses, le mouvement « écologique » des entreprises tente, par le développement de chartes et de labels, de marchandiser des valeurs environnementales. Enfin, l’analyse des pratiques et des normes sociales montre les évolutions de la consommation en tant que système symbolique, système social et système matériel, en interconnexion avec la sphère de la société civile, celle du marché et celle de l’action publique.
> La sociologie économique et l’économie sociale et solidaire se sont elles aussi beaucoup intéressée à ces formes de consommation alternatives depuis une dizaine d’années. Celles-ci sont notamment portées par des mouvements ou des acteurs qui remettent en cause les fonctionnements marchands et leur analyse permet donc de réinterroger la diversité des formes d’échange économique (don, échange, marché) mais aussi la pluralité des formes de capitalisme. Par ailleurs, les acteurs économiques ou encore les acteurs publics sont souvent très fortement impliqués dans la mise en œuvre de ces échanges alternatifs et cherchent aussi à inscrire des enjeux politiques dans le marché lui-même.
> La consommation critique, en tant qu’attention délibérée portée aux décisions de consommation afin de traduire des positions politiques liées à des conceptions morales, des inégalités sociales ou des responsabilités globales, connaît actuellement un redéploiement important, en tant qu’objet de recherche et en tant que pratique sociale. Un intérêt particulier sera porté aux recherches et apports théoriques sur les mouvements pour une alimentation responsable et solidaire. Il est concomitant avec la « re-politisation » propre à l'économie solidaire, champ propre combinant un questionnement sur la place de la consommation et de l'économie dans notre société avec une mise en œuvre d'alternatives concrètes.
> A partir d'approches à la croisée de la sociologie des mouvements sociaux et de la sociologie de la consommation et des usages, ce colloque souhaite aborder le lien entre engagements individuels et actions collectives, la portée transformatrice de ces mouvements et de la consommation critique ainsi que leurs limites, l'articulation avec l'altermondialisation, la diversité des engagements, des formes, des valeurs, des relations avec les acteurs publics et du marché, pour tenter de cerner les héritages, les hybridations, les innovations, dans ce domaine. Ces enjeux seront abordés à partir d’une perspective internationale et d’études de cas empiriques.
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>  Nous nous intéresserons particulièrement :
> -          aux recherches empiriques et aux apports théoriques sur les réseaux pour une alimentation responsable et solidaire
> -          aux formes d’engagement au sein de ces réseaux et au lien entre individuation de l’engagement et action collective
> -          à l’émergence d’un mouvement de consommation critique et au redéploiement de nouvelles critiques autour de la consommation
> -          aux logiques de conception des dispositifs de l’action publique visant à responsabiliser les personnes sur les enjeux alimentaires, énergétiques et environnementaux
> -          à l’impact de ces mouvements, campagnes et initiatives sur les comportements individuels des consommateurs
> -          aux dispositifs marchands mis en place par les producteurs et/ou les distributeurs, voire par les citoyens eux-mêmes, pour orienter le choix des consommateurs.
> -           aux analyses du rapport entre actions collectives et engagements individuels du consommateur
> -          à l’impact des changements individuels dans un  changement sociétal
> -          au lien entre la consommation critique et l’économie solidaire.

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> Le colloque « La consommation critique. Mouvements sociaux, pratiques sociales et marchés » s’articule avec un autre colloque « Mouvements sociaux et économie solidaire », qui aura lieu le 17 février au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris) et qui se penchera davantage sur l’ensemble des pratiques de l’économie solidaire (systèmes d’échanges locaux, commerce équitable, monnaie sociale, finances solidaires, énergies renouvelables…). L’appel à communication peut être consulté sur le site http://mvtsociaux.hypotheses.org.
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> Envoi des propositions :
> Les propositions de communication d'une page, en français ou en anglais, ainsi qu'une brève notice bio-bibliographique du ou des auteur(s) doivent être envoyée pour le 4 janvier 2012 à l’adresse suivante : consommationcritique@???
> Les candidats sélectionnés devront ensuite remettre le texte de leur communication pour le 15 mars 2012. Les meilleurs textes feront l’objet d’une publication.
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> Comité organisateur :
> Geoffrey Pleyers (co-responsable du RT 21, FNRS UC Louvain & CADIS-EHESS),
> Isabelle Garabuau-Moussaoui (responsable du RT 11)
> Sophie Dubuisson-Quellier (RT 12)
> Jean-Louis Laville (Co-responsable du CR 27 – AISLF)
> Sandrine Barrey (RT 11, CERTOP-CNRS, Université Toulouse-le Mirail)
> Anahita Grisoni (RT 21, CADIS-EHESS)
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> Comité scientifique :
> Philip Balsiger, chercheur au Max Planck Institüt, Cologne
> Sandrine Barrey, maître de conférences à l’Université Toulouse-le Mirail, membre du CERTOP (CNRS)
> Jean De Munck, professeur à l'Université Catholique de Louvain, CriDIS.
> Sophie Dubuisson-Quellier, Directrice de Recherche au CNRS, Centre de Sociologie des Organisations.
> Olivier Fillieule, Université de Lausanne
> Isabelle Garabuau-Moussaoui, responsable du RT11 de l’AFS, chercheur en entreprise
> Anahita Grisoni, chercheuse au CADIS (EHESS-CNRS)
> Jean-Louis Laville, Professeur au CNAM, chercheur au LISE (CNRS-Cnam) et au GIS-IFRIS.
> Geoffrey Pleyers, Chercheur FNRS au CrIDIS à l'U.C. Louvain et au Centre d'Analyse et d'Intervention Sociologiques (CADIS-EHESS).
> Paola Rebughini, Professeure à l'Université de Milan.
> Etienne Verhaegen, chercheur à l'Université Catholique de Louvain
> Michel Wieviorka, Directeur d'études à l'EHESS, Administrateur de la Maison des Sciences de l'Homme.
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