著者: ca_favale_mlist 日付: To: ca_favale_mlist 題目: [inquieto] un testo che credo non sia circolato in italia.
Di seguito, per conoscenza, un testo che credo non sia circolato in
italia.
Solo una parte degli scritti e' stata tradotta in altre lingue (per lo
piu' inglese), in generale mi pare di capire che di questi, solo una
minima parte sono stati tradotti in italiano.
Qui sotto c'e' traduzione in inglese ed in francese, se qualcuno ha
voglia di mettercisi...
non trovo la spagnola se no lo farei io..
chiaramente, e' di dicembre..
saluti
CALL FOR A NEW INTERNATIONAL
Politicians and journalists bragg around, trying to impose on our
movement their own failling rationality. We would revolt because our
government is corrupted or because we'd like more of their money, more
of their jobs.
If we break the banks it's because we recognize money as one of the
central cause of our sadness, if we break down shop windows it's not
because life is expensive but because commodity prevent us from living,
at all cost. If we attack the police scum, it's not only to avenge our
dead comrades but because between this world and the one we desire, they
will always be an obstacle.
We know that the time has come for us to think strategically. In this
Imperial time we know that the condition of a victorious insurrection is
that it spreads, at least, on a european level. Those last years we've
seen and we've learnt: The counter-summits worldwide, students and
suburban riots in France, the No-Tav movement in Italy, the Oaxaca
commune, Montreal's riots, the offensive defense of the Ungdomshuset
squat in Copenhagen, riots against the Republican National Convention in
the USA, the list goes on.
Born in the catastrophe, we're the children of all crisis: political,
social, economical, ecological. We know this world is a dead-end. You
have to be crazy to cling on its ruins. You have to be wise to
self-organize.
There's an obviousness in the total rejection of party politics and
organizations, they're part of the old world. We're the spoiled children
of this society and we don't want anything from it. That's the ultimate
sin they'll never forgive us. Behind the black masks, we are your
children. And we're getting organized
We would not make so much efforts to destroy the materiality of this
world, its banks, its supermarkets, its police-station if we didn't know
that at the same time we undermine its very metaphysic, its ideals, its
ideas and its rationality.
The media would describe last week events as an expression of nihilism.
What they don't get is that in the very process of assaulting and
harrassing this reality, we experience a higher form of community, of
sharing, a higher form of spontaneous and joyous organisation which sets
the basis of a different world.
One could say our revolt finds its own limit in the very fact it only
creates pure destruction. That would be true if, beside the street
fights, we hadn't set up the necessary organisation that requires a long
term movement: canteens provided by regular looting, infirmaries to heal
our own wounded, the means to print our own newspapers, our own radio.
As we liberate territory from the empire of the State and its police, we
have to occupy it, to fill it and to transform its uses so it can serve
the movement. So the movement never stops to grow.
All over Europe, governments tremble. For sure what scares them the most
are not local copycat riots but the very possibility that the western
youth finds common cause and rises as one to give this society its final
blow.
This is a call to all those who hear it: >From Berlin to Madrid, from London to Tarnac, everything becomes possible.
Solidarity must become complicity. Confrontations have to spread.
Communes need to be declared.
So that the situation never goes back to normal. So that the ideas and
practices that link us to one another become actual bounds.
So that we can stay ungovernable.
Revolutionary salute to all our comrades worldwide. To all the
prisonners, we'll get you out!
APPEL POUR UNE NOUVELLE INTERNATIONALE
Politiciens et journalistes ouvrent leurs claque-merdes pour nous
imposer leur rationalité. Ainsi, nous nous revolterions parce que le
gouvernement est corrompu, ou parce que nous voudrions un peu plus de
leur argent et de leurs boulots. Mais, si nous cassons les banques c'est
parce que nous reconnaissons l'argent comme une des causes principales
de la tristesse. Si nous brisons les vitrines ce n'est pas parce que la
vie est chère mais parce que la marchandise nous empêche de vivre à tout
prix. Si nous attaquons les flics ce n'est pas juste pour venger nos
camarades morts mais parce qu'entre ce monde et celui que nous voulons
ils seront toujours un obstacle.
Nous savons que le temps est venu pour nous de penser strategiquement.
Dans cette époque impériale nous savons que la condition d'une
insurrection victorieuse est qu'elle se propage, au moins, à l'échelle
européenne. Ces dernieres annees nous avons vu et appris : les contres
sommets partout dans le monde, les émeutes des banlieues et des
étudiants en France, le mouvement contre le train à grande vitesse en
italie, la commune de oaxaca, les émeutes de montreal, la defense
offensive de ungdomshuset, les émeutes du RNC aux USA... liste encore en
cours.
Nés dans la catastrophe, nous sommes les enfants de toutes les crises :
politiques, sociales, économiques, écologique. Nous savons que ce monde
est une impasse. Il faut être fou pour s'accrocher à ses ruines. Il faut
de la sagesse pour s'auto-organiser. Il y a une évidence dans le rejet
total des politiques de partis et d'organisations : ils font partis du
vieux monde. Nous sommes les enfants gâtés de cette société et nous ne
voulons rien d'elle. C'est le pêché ultime qu'ils ne nous pardonnerons
jamais. Derrières les cagoules, nous sommes vos enfants. Et nous nous
organisons.
Nous ne mettrions pas autant d'efforts à détruire la matérialité de ce
monde, ses banques, ses supermarches, ses commissariats si nous ne
savions pas que dans le même temps nous minons aussi sa métaphysique,
ses idéaux, ses idées, sa rationalité. Les médias auront décris les
évènements de la semaine passée comme une expression du nihilisme. Ce
qu'ils ne comprennent pas c'est que dans le processus même d'agresser et
de harceler cette réalité, nous expérimentons une forme supérieure de
communauté, de partage et d'organisation spontanée et joyeuse qui posent
les bases d'un monde différent.
D'aucuns diront que notre révolte trouve ses propres limites dans le
fait qu'elle ne produit que pure destruction. Ce serait vrai si, en
parallèle des émeutes, nous n'avions élaboré l'organisation nécesssaire
que requiert un mouvement à long terme : cantines approvisionnées par
des pillages réguliers, infirmeries pour soignés nos blessés, les moyens
d'imprimer nos propres journaux, notre propre radio. A mesure que nous
libérons un territoire de l'Etat et de sa police, nous devons l'occuper,
le remplir et en transformer l'usage pour qu'il serve le mouvement. Pour
que le mouvement ne s'arrête pas de s'amplifier.
Dans toute l'Europe, les gouvernements tremblent. Pour sur, ce qui les
effraie le plus n'est pas la possibilité que quelques émeutes se
reproduisent sur leur territoire, mais la menace que la jeunesse
occidentale fasse cause commune et se lève ensemble afin de donner à
cette société son coup fatal.
Ceci est un appel pour tous ceux qui peuvent l'entendre :
De berlin à madrid, de londres à tarnac, tout devient possible.
La solidarité doit devenir de la complicité. Les affrontements doivent
se propager. Les communes doivent être déclarées.
Afin que la situation ne revienne jamais à la normale. Afin que les
idées et les pratiques qui nous relient deviennent de véritables liens.
Afin que nous restions ingouvernables.
Salut révolutionnaire à tous nos camarades dans le monde. A tous les
prisonniers : nous vous sortirons.