Lähettäjä: Tommaso Vitale Päiväys: Vastaanottaja: ML movimenti Bicocca Aihe: [movimenti.bicocca] Social movements and political representation
in central and eastern Europe.
Inizio messaggio inoltrato:
> Da: "Marie Rose PEREIRA" <marierose.pereira@???>
> Data: 13 settembre 2007 12:08:29 GMT+02:00
> A: <marierose.pereira@???>
> Oggetto: TR: Call for papers: social movements and political
> representation in central and eastern Europe.
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> -----Message d'origine-----
> De : Jean-Michel De Waele [mailto:jmdewael@ulb.ac.be]
> Envoyé : mercredi 12 septembre 2007 21:05
> À : CEVIPOL
> Cc : CEVIPOL
> Objet : Call for papers: social movements and political
> representation in central and eastern Europe.
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> Call for papers
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> Special Issue of “Transitions” Review
>
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>
>
>
> The Transitions Review is published by the Institute of Sociology
> of the Université Libre de Bruxelles and by the European Institute
> of the University of Geneva. Transitions accepts original texts
> which take into account the cultural, historical, political and
> social dimension of the Central and Eastern European countries and
> which analyze the evolutions that they have witnessed since the end
> of the ‘80s. The next issue focuses on social movements and
> political representation in central and eastern Europe.
>
>
>
> Social Movements and Political Representation in Central and
> Eastern Europe.
>
>
> The multiplication of empirical studies on the new forms of
> mobilizations which appeared during the 90’s has lead to a major
> renewal of the theoretic frameworks in the analysis of social
> movements. Many scholars have particularly focused their attention
> on the question of the relations between social movements and their
> political environment. In their works they intend to better take
> into account, not only the opening of a political system to social
> movements [EISINGER, 1973], but also the influence of social
> movements in the making of public policies, their relations with
> conventional political organisations such as parties, or their
> influence on the evolution of practices within the field of
> political competition, for example militancy [NEVEU, 1996].
>
>
> Strangely, these new axes of research are mainly ignored in the
> studies of social movements in the Eastern and Central European
> countries. In this part of the continent, social movements have
> been thoroughly studied and idealized in their historical dimension
> of opponents to the soviet authoritarianism [TOURAINE & al., 1982;
> OBERSHALL, 1996]. However, since the fall of the Communism, they
> are generally looked at as illegitimate political actors, as
> temporary contesting demonstrations doomed to disappear quickly or
> to institutionalised as genuine political parties within the
> process of “democratic consolidation” [GLENN, 2003]. By regarding
> Eastern European social movements as political abnormalities or
> pathologies in the transition process, such an approach leads to
> postulate a difference of essence between them and their western
> counterparts. Indeed, whereas in the West, the proliferation of
> social movements is seen as an element of the renewal of the
> democratic practice, their existence in Eastern Europe is commonly
> interpreted as a threat for the functioning of the new
> representative institutions and as a sign of the immaturity of the
> post-communist civil societies [GRESKOVITS, 1998; KOPECKÝ & MUDDE,
> 2003].
>
>
>
> The main goal of this volume of Transition(s) on “Social Movements
> and political representation in Central and Eastern Europe” is to
> participate to the normalization of the study of social movements
> in Eastern Europe. The political dimension of social movements in
> the former communist bloc can not be limited to a frontal
> opposition to the political system in construction. This
> interpretation not only goes counter the recent progress of the
> sociology of collective mobilizations but is also mainly wrong on
> an analytical level. Indeed, even in their most spectacular
> expressions, actions of post communist social movements are never
> limited to single protesting riots, they also included more
> conventional forms of defence of interests. By promoting empirical
> studies, the contributions gathered in this volume will stress on
> the different forms of interaction of Eastern European social
> movements with their political environment, national but also
> international. In which way do they participate to the construction
> of social problems? How do they try to force political authorities
> to take this problem into account? Which rule do they play in the
> making of public policies and under which mechanisms? Which
> relations do they have with conventional political actors such as
> political parties or trade unions? Is there a convergence in the
> actions of social movements in Eastern Europe, in particular in the
> context of the European integration?
>
>
>
>
>
> The articles can focused on one or several countries and East-West
> comparative approaches are welcome. The propositions (2 pages
> maximum) will be addressed to Cédric Pellen
> (cedric.pellen@???) and to Antoine Roger (rogeranto@???)
> before the 1 November 2007. They must include a presentation of the
> problematic, of the field studied and of the investigations
> carried. The results of the selection will be given by the 15
> November 2007. The definitive contributions should be given before
> the 15 January 2008
>
>
> Appel à Contributions
>
> Numéro Spécial de la Revue « Transitions »
>
>
> La revue Transitions est éditée par l’Institut de Sociologie de
> l’Université Libre de Bruxelles et par l’Institut européen de
> l’Université de Genève. Transitions publie des textes originaux qui
> prennent en compte la dimension culturelle, historique, politique
> et sociale des pays de l’Europe Centrale et Orientale et qui
> analysent les évolutions qu’ils connaissent depuis la fin des
> années ‘80. Le thème du futur numéro porte sur: Mouvements sociaux
> et représentation politique en Europe centrale et orientale.
>
>
>
>
> Mouvements sociaux et représentation politique
> en Europe Centrale et Orientale.
>
> Champ de recherche classique des sciences sociales, l’analyse des
> mouvements sociaux a donné lieu à de fructueux travaux ces
> dernières années. La multiplication des études empiriques sur les
> nouvelles formes de mobilisations apparues au cours de la décennie
> 1990, notamment les mouvements des « sans » [SIMEANT, 1998] et la
> nébuleuse alter-mondialiste [SOMMIER, 2001], a conduit à un profond
> renouvellement des problématiques et des cadres théoriques
> traditionnels. Dans une optique de réévaluation des frontières du
> politique, l’effort des spécialistes s’est particulièrement porté
> sur une meilleure prise en compte de leurs relations avec leur
> environnement. Initiée dans le cadre du paradigme de la
> mobilisation des ressources avec le concept de « structure des
> opportunités politiques » [EISINGER, 1973], cette réflexion s’est
> progressivement affinée afin de prendre en compte non plus
> seulement le degré d’ouverture d’un système politique donné aux
> mouvements sociaux, mais également les interactions de ces derniers
> avec les autorités, particulièrement dans l’élaboration des
> politiques publiques, leur relation avec les organisations
> politiques « conventionnelles » comme les partis, ainsi que leur
> influence sur l’évolution des pratiques au sein de l’espace de
> compétition politique, par exemple le militantisme [NEVEU, 1996].
>
> Curieusement, ces nouveaux axes de recherche sont largement ignorés
> dans les travaux consacrés aux mouvements sociaux dans les pays
> d’Europe Centrale et Orientale. Ceux-ci y restent en effet
> majoritairement appréhendés comme des acteurs illégitimes dans le «
> processus démocratique », comme un court-circuit des canaux «
> normaux » de représentation des intérêts. Abondamment traités, et
> volontiers idéalisés, dans leur dimension historique de lutte
> contre l’autoritarisme soviétique [TOURAINE & al., 1982 ;
> OBERSCHALL, 1996] ils sont souvent réduits, depuis la mise en place
> de régimes pluralistes, au statut de manifestations contestataires
> passagères, vouées soit à disparaître rapidement soit à
> s’institutionnaliser sous forme de véritables partis politiques
> dans le cadre du processus de « consolidation démocratique
> » [GLENN, 2003]. En reléguant ainsi les mouvements sociaux est-
> européens dans le registre de l’anormalité politique, voire du
> pathologique, une telle approche conduit à postuler une différence
> de nature entre les mouvements se développant de part et d’autre de
> l’ancien rideau de fer, et trahit des biais évolutionnistes
> indéniables. Alors qu’à l’Ouest, la multiplication des mouvements
> sociaux participerait au renouveau de la pratique démocratique et à
> l’avènement d’un « nouveau citoyen » attaché à s’exprimer de façon
> autonome en dehors des vecteurs de participation coutumiers, elle
> constituerait à l’inverse à l’Est un signe de l’immaturité des «
> sociétés civiles » postcommunistes et une source de troubles
> menaçant le bon fonctionnement des toutes jeunes institutions
> représentatives [GRESKOVITS, 1998 ; KOPECKÝ & MUDDE, 2003].
>
> Le projet de ce volume de la revue Transitions part d’une réflexion
> sur les limites de cette dichotomisation et de l’exceptionnalisme
> méthodologique qu’elle implique. Limiter ainsi la dimension
> politique des mouvements sociaux d’Europe Centrale et Orientale à
> leur simple opposition frontale au système politique, en plus
> d’aller à rebours des avancées récentes de la sociologie des
> mobilisations collectives, est largement erroné au niveau de
> l’analyse. Même dans leurs expressions les plus spectaculaires,
> leur répertoire d’action ne se cantonne en effet jamais à la seule
> émeute protestataire et inclue également des formes plus « apaisées
> » de défense des intérêts comme le jeu avec les médias, le lobbying
> institutionnel, les rencontres avec le pouvoir politique... En
> favorisant les études empiriques, les contributions ici réunies
> s’attacheront à participer à la normalisation de l’étude des
> mouvements sociaux est-européens en insistant particulièrement sur
> les différentes modalités de leur interaction avec leur
> environnement politique. Dans quelle mesure, et comment,
> participent-ils à la construction des problèmes sociaux et à la
> légitimation de leur prise en charge par les autorités politiques ?
> Quel rôle jouent-ils dans l’élaboration des politiques publiques,
> et selon quels mécanismes ? Quelles relations entretiennent-ils
> avec des acteurs politiques plus conventionnels, comme par exemple
> les partis politiques ou les syndicats ? Assiste-t-on à une
> convergence dans les répertoires d’action mis en œuvre par les
> mouvements sociaux est-européens, notamment dans le contexte de
> l’intégration européenne ?
>
> Les articles pourront porter sur un ou plusieurs pays et les
> approches comparatives Est-Ouest seront accueillies très
> favorablement. Les propositions (2 pages au maximum) peuvent être
> adressées à Cédric Pellen (cedric.pellen@???) et à Antoine
> Roger (rogeranto@???) avant le 1 novembre 2007. Elles doivent
> comporter une présentation de la problématique, du terrain étudié
> et du protocole d’enquête mis en place. Les résultats de la
> sélection seront transmis le 15 novembre 2007 Les contributions
> définitives devront êtres remises pour le 15 janvier 2008.
>