[Cm-roma] [Fwd: un idea per roma?]

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Auteur: Luigi Pirelli
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Sujet: [Cm-roma] [Fwd: un idea per roma?]
tornato ;-))))

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Date:     Sat, 23 Apr 2005 21:14:09 +0200
From:     Corinne Asti <dude686@???>




*Lyon met 2000 vélos à la disposition de la population*
LE MONDE | 21.04.05 | 15h16 * Mis à jour le 21.04.05 | 15h44
Lyon de notre correspondante
yon a décidé de s'équiper d'un vaste réseau de location de bicyclettes
novateur. L'opération, intitulée Vélo'v, doit permettre de donner une
plus grande place à ce mode de transport encore délaissé dans cette
agglomération. Le lancement est prévu le 19 mai.

A cette date, 2 000 vélos seront mis en libre accès dans des bornes
installées à travers la ville, ainsi qu'à Villeurbanne. D'ici à juillet,
près de 200 stations devraient permettre à tout Lyonnais d'emprunter un
vélo à moins de 300 mètres de chez lui. A terme, le dispositif devrait
être doublé.

Il suffira à l'utilisateur de se munir d'une carte bancaire et de la
glisser dans une borne pour libérer une bicyclette. La première
demi-heure de location sera gratuite, comme la première heure, pour les
titulaires d'une carte des Transports en commun lyonnais (TCL) ; l'heure
suivante coûtera entre 0,5 euro et 1 euro, suivant la formule
d'abonnement choisie. En pratique, les habitants de Lyon devraient
rouler gratuitement. Ils pourront laisser le vélo emprunté dans
n'importe quelle station de la ville, faire leurs courses, se rendre sur
leur lieu de travail et reprendre un autre vélo pour effectuer leur
trajet de retour.

La communauté urbaine, qui pilote, avec la société JC Decaux, le
dossier, s'est inspirée du modèle de Vienne pour élaborer son plan. /"La
capitale autrichienne est dotée de 1 000 vélos répartis sur 60 stations.
On sait que 90 % des gens utilisent les vélos moins d'une demi-heure. Le
temps moyen d'utilisation est même de dix-sept minutes. Notre dispositif
incite les utilisateurs à déposer leur vélo et non à le conserver. Cela
assurera un turnover"/, explique Gilles Vesco, vice-président (UDF) à la
communauté urbaine en charge de l'opération.

Les concepteurs estiment que le système doit s'autoréguler en partie. A
défaut, une navette viendra alimenter en vélos les stations dépourvues.
La communauté urbaine espère dépasser l'aspect ludique du dispositif
pour développer un nouveau mode de déplacement. /"Si chaque Lyonnais
utilise une fois par semaine un vélo au lieu de prendre sa voiture,
c'est 10 % de trafic en moins"/, assure M. Vesco.

L'opération ne coûtera pas un sou à la communauté urbaine. La société JC
Decaux a pris en charge la fabrication des vélos, le coût de
l'installation, sa maintenance, et même la collecte des gains qui seront
reversés au Grand Lyon. Cette initiative s'inscrit, en effet, dans le
cadre du renouvellement du marché du mobilier urbain. En 2004, alors que
le contrat arrivait à terme, la communauté urbaine avait décidé de faire
jouer la concurrence et d'imposer aux candidats de nouvelles
contraintes. Le cahier des charges prévoyait, notamment, en échange de
l'utilisation des panneaux des Abribus et des /"sucettes"/ d'affichage,
l'installation d'un système de location de vélos.

Deux concurrents étaient en lice : JC Decaux, le concessionnaire
sortant, et Clear Channel. Le premier a été reconduit, mais à des
conditions moins avantageuses qu'auparavant. Jean-Claude Decaux s'est
notamment vu imposer une redevance d'occupation du domaine public de
18,3 millions d'euros sur treize ans.

Pour la société JC Decaux, l'opération lyonnaise - une première mondiale
à une telle échelle - doit servir de /"vitrine"/. La société refuse de
communiquer le moindre chiffre sur l'investissement engagé sur cette
opération qualifiée d'/"emblématique"/, mais reconnaît que le Vélo'v est
un service /"très onéreux"/, d'autant que le contrat prévoit la
livraison de 2000 vélos et de 200 stations supplémentaires. Une
vingtaine de personnes seront employées à la régulation et la
maintenance du système. /"Il s'agit d'un amortissement sur treize ans.
On n'est pas là pour faire un coup"/, assure Franck Ponsonnet, le
directeur régional de JC Decaux.

Le Vélo'v, gris et rouge, fabriqué par la société Mercier à
Saint-Etienne, et Orbita au Portugal, est une sorte de bicyclette
/"intelligente"/, issue de trois ans de recherche. Elle est munie de
quatre points de contrôle numérique qui vérifient après chaque
utilisation que les freins, les vitesses et le phare fonctionnent
correctement, ainsi que le gonflage des pneus. Les vélos défectueux
resteront bloqués sur leurs bornes et l'information sera envoyée à un
central.

Le Vélo'v est considéré comme /"inviolable et involable"/. Si une
personne tentait d'en débloquer un par la force, une alarme se mettrait
immédiatement en route. /"Il est beau, solide et conçu pour durer dans
le temps, car notre principe est que ce qui est beau est respecté. Nous
avons déjà appliqué cette théorie aux Abribus. Si une vitre est cassée,
nous la remplaçons immédiatement pour éviter qu'une seconde soit
endommagée"/, explique M. Ponsonnet.

Parallèlement à cette offre de vélos, la communauté urbaine a entrepris
la réalisation d'axes verts. Jusqu'à présent, la ville ne disposait
d'aucune piste cyclable sécurisée. Les cyclistes étaient obligés
d'emprunter les voies de circulation et de zigzaguer entre les bandes
blanches, souvent discontinues. Un sondage, réalisé en 2000 par Ipsos
pour la communauté urbaine de Lyon, avait montré que les freins à
l'utilisation du vélo étaient le vol et le manque de sécurité.

Avant la fin de son mandat, l'équipe de Gérard Collomb, maire (PS),
s'est engagée à réaliser 40 kilomètres d'axes verts sécurisés, au rythme
de 15 kilomètres par an. En juin, à l'issue d'une consultation des
habitants, la municipalité doit proposer d'inscrire la presqu'île et la
Croix-Rousse en /"zone 30"/. /"Nous ne pouvons pas mettre des pistes
cyclables partout. La "zone 30" assurera la sécurisation des cyclistes
et des piétons"/, plaide Jean-Louis Touraine, premier adjoint (PS) au maire.
Une condition indispensable pour que le Vélo'v ne reste pas un gadget.
*Sophie Landrin
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Une carte bancaire pour un deux-roues

*Le système fonctionne avec une carte bancaire qui sert de mode de
paiement et de caution (150 euros en cas de vol ou de dégradation).
L'utilisateur présente sa carte à une borne dans une station installée
dans la rue, puis une voix indique le numéro du vélo disponible. Le
compte n'est débité qu'à la remise du vélo. Les utilisateurs pourront
aussi acheter une carte d'abonnement annuelle de 5 euros, rechargeable
sur les bornes.

Le Vélo'v est un vélo de ville, muni d'un panier avant et de trois
vitesses. Solide, il n'existe qu'en modèle adulte, sans siège pour les
enfants, et pèse 22 kg.