[Forumlucca] 12 mai 1977, l'assassinat de Giorgiana Masi

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Autor: Collettivo Bellaciao SFE
Data:  
Asunto: [Forumlucca] 12 mai 1977, l'assassinat de Giorgiana Masi
Ancora una compagna da ricordare, benche viviamo qui da anni e che siamo lontani, <br><br>

<strong>NON DIMENTICHIAMO.<br><br>

TUTTI I COMPAGNI E COMPAGNE SONO ANCORA CON NOI.</strong><br><br>

E noi siamo con voi tutti, appuntamento a Genova per CARLO.<br><br>

Roberto Ferrario<br>
Collettivo Bellaciao<br>
http://www.bellaciao.org<br><br><br>


=======================================================<br><br><br>


                  <p align="justify"><img src="http://www.bellaciao.org/images/giorgiana.jpg" alt="" hspace="5" vspace="5" BORDER="0" align="right"> <strong>12
                      mai 1977, l'assassinat de Giorgiana Masi</strong><br>
                    <br>
                    A Giogiana<br>
                    <br>
…si la révolution d'octobre<br>
                    avait été en mai<br>
                    si tu vivais encore,<br>
                    si je n'étais pas impuissant<br>
                    face à ton assassinat,<br>
                    si ma plume était une arme gagnante,<br>
                    si ma peur explosait sur la place,<br>
                    courage né de la rage étranglée dans la gorge,<br>
                    si t'avoir connue devenait notre force,<br>
                    si les fleurs que nous avons offertes à ta vie courageuse,<br>
                    dans notre mort devenaient des guirlandes<br>
                    de la lutte de nous toutes, femmes,<br>
                    si…<br>
                    ce ne serait pas les mots qui chercheraient à affirmer la
                    vie<br>
                    mais la vie même, sans rien ajouter d'autre. <br>
                    <br>
                    <strong>GIORGIANA MASI</strong> <br>
                    25 ANS<br>
                    <br>
                    Rome 12 mai 1977<br>
                    <br>
                    <strong>SOMMAIRE:</strong> le 12 mai 1977, la police charge
                    des milliers de manifestants qui participent &agrave; Rome &agrave; une
                    manifestation non violente du Parti Radical pour recueillir
                    les signatures sur les "huit referendums contre le r&eacute;gime" (abrogation
                    du concordat, des tribunaux militaires, des d&eacute;lits
                    d'opinion contenus dans le Code p&eacute;nal, de certaines
                    parties de la loi manicomiale, de la loi qui attribue &agrave; la
                    police des pouvoirs sp&eacute;ciaux en mati&egrave;re d'arrestation,
                    de perquisition et d'&eacute;coute t&eacute;l&eacute;phonique,
                    de la loi qui attribue aux partis un financement public substantiel,
                    de la "commission d'enqu&ecirc;te" &#8211; le "tribunal" sp&eacute;cial,
                    compos&eacute; de parlementaires pour le jugement pr&eacute;liminaire
                    des d&eacute;lits commis par les ministres). Une jeune femme,
                    Giorgiana Masi, est frapp&eacute;e &agrave; mort par des
                    tirs de pistolets et de nombreux autres manifestants sont
                    bless&eacute;s. Le Ministre de l'int&eacute;rieur nie que
                    la police ait jamais fait usage d'armes &agrave; feu. Le
                    Parti radical, par contre, d&eacute;montre , gr&acirc;ce &agrave; une
                    vid&eacute;o o&ugrave; l'on voit un agent de police tirer &agrave; plusieurs
                    reprises sur la foule et &agrave; des centaines de photos
                    qui montrent des agents arm&eacute;s, d&eacute;guis&eacute;s
                    en "autonomes", que le Ministre de l'int&eacute;rieur,
                    Francesco Cossiga avait menti..<br>
                    <br>
                    <img src="http://www.bellaciao.org/images/polizia9.jpg" alt="" hspace="5" vspace="5" BORDER="0" align="right"> En
                    publiant un "Livre Blanc" qui recueille les t&eacute;moignages
                    de tous ceux qui avaient assist&eacute; aux brutales agressions
                    de la police, le Parti radical d&eacute;montre qu'il y avait
                    eu une tentative de massacre et porte plainte. Le 15 janvier
                    1979, le magistrat du Minist&egrave;re Public, Giorgio Santacroce,
                    demande &agrave; ce que le proc&eacute;s pour le meurtre
                    de Giorgiana Masi soit clos et class&eacute; "parce
                    que ses auteurs sont rest&eacute;s inconnus".<br>
                    <br>
                    Dans les conclusions du "Livre Blanc", Marco Pannella
                    critique durement le comportement de la magistrature qui
                    a omis de d&eacute;velopper une enqu&ecirc;te s&eacute;rieuse
                    et, face aux preuves photographiques et aux t&eacute;moignages
                    qui d&eacute;montraient l'agression pr&eacute;m&eacute;dit&eacute;e
                    de la part de la police contre les manifestants, s'est arr&ecirc;t&eacute;e
                    devant la "raison d'&eacute;tat". (Livre Blanc
                    du Parti radical sur le meurtre de Giorgiana Masi et sur
                    les faits du 12 mai 1977: "Chronique d'un massacre" &#8211; sous
                    la direction du Centre d'initiative juridique Piero Calamandrei &#8211; avril
                    1979)<br>
                    <br>
                    <strong>CHRONOLOGIE:</strong> Manifestation pour les huit
                    referendums radicaux; &agrave; Piazza Navona, le podium pour
                    la manifestation est pr&ecirc;t (13 h ), peu de temps apr&egrave;s,
                    s'abat sur lui la furie des forces de l'ordre et &agrave; 13h
                    30, c'est la protestation au Parlement de Pannella; &agrave; 13h40
                    la protestation de Balsamo et &agrave; 13h45, celle des trois
                    syndicats conf&eacute;d&eacute;raux. A 13h55, Cossiga refuse
                    de rencontrer une d&eacute;l&eacute;gation de parlementaires
                    PSI, DP et PR &agrave; propos de l'interdiction de la manifestation.<br>
                    <img src="http://www.bellaciao.org/images/lc-13mag77.jpg" alt="" hspace="5" vspace="5" border="0" align="right"><br>
                    <strong>A 14h:</strong> Police et carabiniers intensifient
                    le blocage des rues qui acc&egrave;dent &agrave; Piazza Navona; &agrave; 14h15,
                    Cossiga affirme que Piazza Navona ne jouit d'aucune forme
                    d'extra-territorialit&eacute; qui emp&ecirc;cherait la pr&eacute;sence
                    des forces de l'ordre. Le blocage est total &agrave; 14h15.<br>
                    <br>
                    <strong>A 15h:</strong> devant palazzo Madama (si&egrave;ge
                    du S&eacute;nat), un premier passage &agrave; tabac a comme
                    victimes un groupe de jeunes radicaux qui portaient une table
                    pour le recueil des signatures; parmi ceux qui sont frapp&eacute;s,
                    le d&eacute;put&eacute; Mimmo Pinto de LC. Puis, c'est la
                    premi&egrave;re charge, men&eacute;e par une trentaine de
                    carabiniers arm&eacute;s de fusils. Trois jeunes sont durement
                    frapp&eacute;s, menot&eacute;s, charg&eacute;s sur un panier &agrave; salade
                    et emmen&eacute;s. M&ecirc;me des journalistes et des photographes
                    sont durement repouss&eacute;s et frapp&eacute;s: on impose &agrave; ces
                    derniers de remettre les pellicules impressionn&eacute;es.<br>
                    <br>
                    <strong>A 15h30:</strong> Pannella arrive devant Palazzo
                    Madama, puis t&eacute;l&eacute;phone &agrave; Ingrao (pr&eacute;sident
                    de la Chambre des D&eacute;put&eacute;s).<br>
                    <br>
                    <strong>A 15h45:</strong> un fonctionnaire de police approche
                    un groupe de manifestants (Corso Vittorio), apr&egrave;s
                    un &eacute;change d'insultes, il ordonne le premier lancement
                    de lacrymog&egrave;nes. Les gens s'enfuient. Le reporter
                    de "Il Messaggero" &eacute;crit: "Contre des
                    jeunes qui se trouvent sous une arcade, avance un autre d&eacute;tachement
                    de police, des slogans fusent avec le cri habituel de "imb&eacute;ciles,
                    imb&eacute;ciles". La police r&eacute;pond avec sept-huit
                    lacrymog&egrave;nes tir&eacute;s &agrave; hauteur d'homme.
                    Les manifestants se replient mais ils reviendront et la sc&egrave;ne
                    se r&eacute;p&egrave;tera. Jusque l&agrave;, dans la zone
                    des d&eacute;sordres on n'a vu ni pav&eacute;s, ni molotov".<br>
                    <br>
                    <img src="http://www.bellaciao.org/images/santone2.jpg" alt="" hspace="5" vspace="5" BORDER="0" align="right"> <strong>A
                    16h:</strong> pour la premi&egrave;re fois, on remarque (piazza
                    della Cancelleria) des hommes en civil arm&eacute;s de pistolets
                    ou de pistolets mitrailleurs, apparemment en bon terme avec
                    les policiers. Des lacrymog&egrave;nes sont tir&eacute;s
                    par dizaines. Maintenant, la police charge de nouveau, violemment:
                    une quinzaine de personnes, dont de nombreuses jeunes filles
                    et une femme &acirc;g&eacute;e sont emport&eacute;es, tombent.
                    Les agents encerclent les personnes tomb&eacute;es &agrave; terre
                    et les frappent toutes, indiff&eacute;remment, &agrave; coups
                    de pied et de matraque. Ils frappent m&ecirc;me une femme &acirc;g&eacute;e.
                    Des lacrymog&egrave;nes sont tir&eacute;s &agrave; hauteur
                    d'homme, d'autres contre les fen&ecirc;tres et leurs occupants:
                    deux atteignent en plein deux fen&ecirc;tres, via dei Baulari
                    et vicolo dell'Aquila. Un lacrymog&egrave;ne tir&eacute; &agrave; hauteur
                    d'homme a frapp&eacute; (18h30) la vitrine d'un bar, au 248
                    Corso Vittorio. J'ai demand&eacute; au propri&eacute;taire: "Qui
                    a tir&eacute; ?" "La police" m'a-t-on r&eacute;pondu.
                    Au coin de via dei Baulari, il y a un jeune en train de marcher:
                    de la derni&egrave;re camionnette part un lacrymog&egrave;ne
                    qui le frappe de plein fouet, dans le dos, et le projette &agrave; terre,
                    assomm&eacute;. Cinq agents descendent, s'acharnent &agrave; coups
                    de pied sur le jeune et puis remontent dans la camionnette.
                    Piazza della Cancelleria, la police lance une s&eacute;rie
                    de charges: c'est &agrave; cette occasion que l'on entend
                    les premiers coups de feu (cf video sur le 12 mai). Un agent
                    ass&egrave;ne un coup de matraque sur la nuque du photographe
                    Rino Barillari, de "Il Tempo". Barillari tombe,
                    est emmen&eacute; &agrave; l'h&ocirc;pital: il gu&eacute;rira
                    au bout de dix jours. Un autre photographe, Sandro Mannelli,
                    de "Il Messaggero" est frapp&eacute; &agrave; la
                    nuque par une pierre; prognostic: six jours.<br>
                    <br>
                    <strong>16h20:</strong> via Sant'Agostino, un d&eacute;tachement
                    de carabiniers r&eacute;pond aux cris de "Imb&eacute;ciles,
                    imb&eacute;ciles!" par un lancement de lacrymog&egrave;nes &agrave; hauteur
                    d'hommes. Un jeune est frapp&eacute; et reste &agrave; terre.<br>
                    <br>
                    <strong>16h30:</strong> Largo Argentina est m&ecirc;l&eacute; &agrave; la "guerilla";
                    l'air est irrespirable &agrave; cause de la fum&eacute;e
                    des lacrymog&egrave;nes: dix personnes &agrave; bord d'un
                    bus de la ligne 87 sont pris de malaise: elles sont transport&eacute;es &agrave; l'h&ocirc;pital,
                    on d&eacute;tecte une intoxication.<br>
                    <br>
                    <strong>17h:</strong> les manifestants commencent &agrave; arriver
                    viale Trastevere (charg&eacute;s &agrave; Piazza Navona et &agrave; Campo
                    dei Fiori).<br>
                    <br>
                    <strong>17h-17h30:</strong> dans la zone de Piazza Navona
                    et aux environs, d'autres lancements de lacrymog&egrave;nes
                    et blocage des acc&eacute;s.<br>
                    <br>
                    <img src="http://www.bellaciao.org/images/polizia2.jpg" alt="" hspace="5" vspace="5" BORDER="0" align="right"> <strong>17h45:</strong> Piazza
                    della Cancelleria, "se trouvent des agents en civil
                    qui tirent &agrave; hauteur d'homme". A quatre ou cinq,
                    ils emm&egrave;nent un gar&ccedil;on bless&eacute; &agrave; la
                    main. Un jeune homme re&ccedil;oit un lacrymog&egrave;ne
                    en plein visage, sur l'&#339;il gauche. Un autre est bless&eacute; &agrave; la
                    jambe. Parmi les agents de police qui ouvrent le feu, on
                    voit sur une photo Giovanni Santone, en service &agrave; la "squadra
                    mobile" (CRS).<br>
                    <br>
                    <strong>18h15:</strong> les premiers "molotov" apparaissent
                    (zone de Piazza Navona): deux ou trois au maximum. Mais nombreux
                    sont ceux qui hurlent: "Arr&ecirc;tez! vous &ecirc;tes
                    fous!". La situation devient de plus en plus tendue.<br>
                    <br>
                    <strong>18h50:</strong> divergences parmi les manifestants
                    sur les m&eacute;thodes &agrave; employer pour continuer
                    la "manifestation", en r&eacute;alit&eacute; jamais
                    commenc&eacute;e.<br>
                    <br>
                    <strong>19h:</strong> la violence des affrontements semble
                    diminuer. Puis, vers 19 heures, l'&eacute;l&egrave;ve sous-officier
                    des carabiniers Francesco Ruggieri, 25 ans, est bless&eacute; (au
                    Pont Garibaldi, du c&ocirc;t&eacute; de via Arenula) au poignet:
                    la nature de la blessure n'est gu&egrave;re claire. Le photographe
                    de "Panorama", Rudy Frei, est malmen&eacute; par
                    la police, qui le contraint &agrave; remettre le film impressionn&eacute;.<br>
                    <br>
                    <strong>19h10:</strong> premi&egrave;res interventions au
                    Parlement: Pannella (PR), Corvisieri (DP), Ligheri (DC),
                    Pinto(DP), Costa, Giovanardi, Magnani Noya Maria. A cette
                    occasion, Pinto d&eacute;nonce l'agression subie et Pannella
                    attaque violemment le gouvernement (absent).<br>
                    <br>
                    <strong>19h45: </strong>deux grosses motos de la police municipale
                    arrivent sur le Lungo Tevere degli Anguillari, &agrave; l'angle
                    de Piazza Belli. Sur les motos, trois vigiles en uniforme
                    et un homme en civil, un vigile descend, empoigne son pistolet
                    et tire &agrave; hauteur d'homme, en direction des manifestants
                    de la Piazza Belli.<br>
                    <br>
                    <strong>19h55:</strong> Soudain et pr&eacute;c&eacute;d&eacute;e
                    par un lancement dense de lacrymog&egrave;nes, part une charge
                    des carabiniers et des policiers plac&eacute;s sur via Arenula.
                    Giorgiana Masi et Elena Ascione sont frapp&eacute;es presque
                    en m&ecirc;me temps: G. Masi (&agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s
                    se trouvait son copain, Gianfranco Rapini) au centre de la
                    Piazza Belli et E. Ascione tandis qu'elle fuyait vers Piazza
                    Sonnino. Les t&eacute;moignages concordent: les coups ont &eacute;t&eacute; tir&eacute;s
                    du Pont Garibaldi, au centre duquel se trouvaient, &agrave; ce
                    moment-l&agrave;, des carabiniers et des policiers appuy&eacute;s &agrave; un
                    ou deux blind&eacute;s.<img src="http://www.bellaciao.org/images/manif140577.jpg" alt="" hspace="5" vspace="5" border="0" align="right"> Les
                    victimes sont accompagn&eacute;es &agrave; l'h&ocirc;pital:
                    Giorgiana y arrive d&eacute;j&agrave; morte. Bilan final
                    de la journ&eacute;e: parmi les manifestants une morte (Giorgiana
                    Masi), dix bless&eacute;s par balle et plusieurs dizaines
                    par des corps contondants vari&eacute;s; du c&ocirc;t&eacute; des
                    militaires, on a un carabinier (Francesco Ruggieri) bless&eacute; (on
                    ne sait pas par quoi) au poignet. Les jours suivants, Raul
                    Tavani est arr&ecirc;t&eacute;, puis condamn&eacute; &agrave; deux
                    ans et quatre mois pour d&eacute;tention de mat&eacute;riel
                    explosif.<br>
                    <br>
                    Le lendemain, dans la quartier o&ugrave; habitait Giorgiana
                    Masi, &agrave; Monte Mario, la police donne l'assaut et tire
                    des coups de feu &agrave; l'Institut technique "Fermi".<br>
                    <br>
                    Au Pont Garibaldi, le sit-in f&eacute;ministe sera charg&eacute; encore
                    par la police.<br>
                    <br>
                    <IMG SRC="http://www.bellaciao.org/images/puce.gif" BORDER="0"><a href="http://audio-5.radioradicale.it/ramgen/s4.3/uni_borrelli_0_0512124815.rm?start=%2200:03:55%22&end=%2200:14:29%22"> L'émission
                    de "radioradicale" en directe du 12 mai 1977</a><br>
                    <br>
                    <img src='http://www.bellaciao.org/images/puce.gif' align='top' alt='-' width="8" height="11" border='0'> <a href="http://www.complessoperforma.it/Video/12MAG.avi" class="spip_out">Video
                    1</a><br>
                    <br>
                    <img src='http://www.bellaciao.org/images/puce.gif' align='top' alt='-' width="8" height="11" border='0'>&nbsp;<a href="http://www.complessoperforma.it/Video/RADICALI.avi" class="spip_out">Video
                    2</a><br>
                    <br>
                    <br>
                    Roberto<br>
                    Traduit: par MCR et Giusti<br>
                    12.05.2003<br>
                    Collectif Bellaciao <br>
                    <IMG SRC="http://www.bellaciao.org/images/puce.gif" BORDER="0"><a                     href="http://www.bellaciao.org"> http://www.bellaciao.org</a><br>




<a href="http://bellaciao.org/liste/listes.php?action=desinscription&code=1bfd61e6da102a9c&liste=45">http://bellaciao.org/liste/listes.php?action=desinscription&code=1bfd61e6da102a9c&liste=45</a>